Pour beaucoup, l’automobile symbolise la liberté. Mais à force de voir les factures grimper, on en viendrait presque à penser que rouler au quotidien est devenu un luxe pour privilégiés. Faut-il vraiment être Crésus pour s’offrir une voiture en 2025 ? L’étude récente de Roole, qui secoue le quotidien des automobilistes, apporte des éléments de réponse… pas toujours réjouissants !
Voiture : une passion qui coûte (très) cher
On le savait déjà, mais voilà le coup de massue : selon Roole, posséder une voiture revient en moyenne à 416 € chaque mois, tous frais confondus. L’enveloppe n’a rien d’anecdotique, et le principal responsable, sans surprise, reste le prix d’acquisition du véhicule, qu’il soit acheté comptant ou via une location (LOA, LLD ou autre sigle mystérieux).
En six petites années, le prix d’achat d’une voiture neuve a bondi de plus de 40 %. Plusieurs facteurs conjugués expliquent cette flambée :
- La multiplication des équipements technologiques
- L’ajout de dispositifs de sécurité obligatoires de plus en plus coûteux
- L’engouement pour les SUV (non, ce n’est pas qu’une lubie de citadin branché)
- L’électrification progressive du parc automobile
- L’inflation qui touche aussi les pièces détachées et les coûts de production
Résultat : acheter une voiture neuve vous allège en moyenne de 522 € par mois. Un choc pour les finances, et une explication à la morosité ambiante sur le marché des véhicules neufs dans l’Hexagone.
Occasion : la solution (presque) raisonnable
Heureusement, il reste l’occasion ! Là, la note descend à 384 € par mois en moyenne. Ce n’est pas donné, mais c’est toujours 138 € de gagnés chaque mois par rapport au neuf, soit un vrai bol d’air pour nombre d’automobilistes.
Près de trois voitures sur quatre sont désormais achetées d’occasion. Cette domination du marché de la seconde main pèse lourd. D’un côté, elle témoigne d’une adaptation à la hausse des prix. De l’autre, elle cause un recul inédit du marché des voitures neuves, dont les vendeurs affichent des mines moroses dignes d’une journée sans croissant.
Entretenir sa voiture : un poste qui plombe les finances
On accueille rarement la facture du garagiste avec le sourire. Là encore, Roole livre quelques chiffres qui piquent : l’entretien s’élève en moyenne à 44 € par mois pour les voitures thermiques, soit plus de 500 € par an. Il s’agit principalement des postes suivants :
- Vidange (parce qu’il faut bien faire boire la bête… d’huile)
- Freins
- Courroie de distribution
- Pneus
Mais il y a de l’espoir pour les amateurs d’électricité ! Avec une voiture électrique, le budget entretien descend à 32 €/mois, soit une réduction de 30 %. En cause : l’absence de vidange et une usure mécanique moindre. Oui, parfois, la technique a du bon… et du bon pour le portefeuille !
Vers un accès à la mobilité de plus en plus fragile
Ces dépenses cumulées mettent en difficulté de nombreux ménages, surtout les plus exposés. Aleth D’Assignies, Directrice de l’Impact chez Roole, résume la situation : « La hausse des coûts liés à la possession d’un véhicule et à son entretien fragilise l’accès à la mobilité. » Cette tendance provoque un vieillissement sensible du parc automobile, en particulier thermique, avec tout ce que cela implique d’impacts économiques, sociaux et environnementaux.
Face à cette complexité, Roole continue de défendre l’accessibilité de la mobilité pour tous, en développant des solutions solidaires et responsables adaptées à chaque conducteur.
Un rayon de soleil cependant : selon l’étude, l’achat « malin » de 2025 serait la voiture électrique d’occasion. Avec un budget moyen de 331 €/mois, elle représente actuellement la formule la plus avantageuse à l’usage, grâce à des coûts d’énergie et d’entretien réduits. Seul hic, et pas des moindres : ces perles rares ne se bousculent pas encore sur les sites d’annonces…
En somme : vouloir rouler est peut-être synonyme de liberté, mais en 2025, c’est aussi un réel défi financier. Ruser, comparer, et guetter l’occasion restent plus que jamais indispensables pour préserver son pouvoir d’achat… sans renoncer à l’appel du bitume !

Ancien mécanicien, je garde les mains dans le cambouis dès que possible. Sur Quad Import, j’essaie de transmettre ce que j’ai appris sur le terrain, sans jargon inutile. Quad, moto ou buggy, ce qui m’intéresse c’est la technique au service du plaisir de rouler.




